Depuis l’origine, Catherine a fait le choix du bio. Par conviction écologique, mais aussi pour des raisons agronomiques, car « pour moi, le terroir ne peut s’exprimer que sur un sol vivant ». C’est un choix qui s’est fait tout naturellement : tous les vignerons chez qui elle avait fait des stages de formation travaillaient en bio ou biodynamie. Le label du vin bio n’existe que depuis 2012. Il garantit que les vignes n’ont été traitées par aucun produit chimique, pesticide ou herbicide. En fertilisation, seuls les produits naturels sont acceptés, comme le fumier de bergerie composté. Pour la vinification, seuls les produits œnologiques certifiés bio sont autorisés, et la quantité de soufre est limitée, ce qui réduit les effets « mal de crâne » pour le consommateur. Catherine voudrait maintenant aller encore plus loin et passer à la biodynamie. La biodynamie est basée sur les travaux du penseur autrichien Rudolf Steiner au début du XXe siècle. C’est une démarche environnementale globale qui vise à renforcer la biodiversité dans les vignes, ainsi que les défenses naturelles des plants par ajout de préparations à base de plantes et de minéraux, en tenant compte du calendrier lunaire. La liste des additifs autorisés y est encore plus restreinte qu’en bio. Pour défendre ses convictions, Catherine appartient à l’association des Vins Libres d’Alsace qui promeut les vins locaux bio et sans intrants.
Avec son incroyable énergie, Catherine a encore bien d’autres projets : créer son propre chai pour avoir plus de confort dans le travail ou encore démarrer la production de vins effervescents. Son chiffre d’affaires en hausse constante l’autorise à caresser de nouveaux rêves et de nouvelles ambitions.